Sylvain Gaudu et Antoine Gautier

Sylvain Gaudu suit des études de design industriel et travaille comme dessinateur sur des projets d’ingénierie. En 2011, il embrasse son envie de théâtre en multipliant les cours, les ateliers et les créations et intègre en 2014 L’école du Jeu dirigée par Delphine Eliet. En 2017 il co-fonde la compagnie Le Pavillon 33 avec Antoine Gautier et Anne-Céline Pellarini et met en scène La pluie d’été de Marguerite Duras qui obtient le grand prix du jury du festival Nanterre sur Scène. En 2018, il travaille sur sa deuxième mise en scène Le Plancher de Jeannot d’Ingrid Thobois qui obtient un compagnonnage au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis puis est créée en 2020 au théâtre des Déchargeurs. En 2020 il prépare avec Antoine Gautier, une adaptation de Richard 2 de William Shakespeare. Sur son chemin, il a croisé les artistes, Simon-Elie Galibert, Elise Boudoux d’Hautefeuille, Delphine Eliet, Mariana Araoz, Christian Gonon, Roxane Driay pour collaborer sur les textes de Didier-George Gabily, Marguerite Duras, Samuel Beckett, Shakespeare et Stefano Massini.

Antoine Gautier aime la polyvalence de la fabrique de spectacle, le rapport à l’image, à la forme organique, depuis l’intérieur et l’extérieur. Il travaille comme acteur, éclairagiste, metteur en scène et vidéaste. Il a d’abord été formé à l’université en sciences physique et médiation scientifique jusqu’en 2014 avant d’obtenir dans la continuité son diplôme d’acteur à l’école du jeu en 2017. La même année il crée avec Sylvain Gaudu leur compagnie de théâtre Le pavillon 33 pour y développer leurs projets artistiques. Ils y explorent des récits de destinées singulières qui renvoient à la question du collectif, avec une tension entre le réel et l’onirisme (La pluie d’été de Duras, Sylvain Gaudu, Richard II de Shakespeare, en co-mise en scène…). Antoine Gautier collabore régulièrement avec des metteur·euses en scène comme créateur lumière, pour recréer une fausse réalité en boîte noire, espace-temps magique. Il a récemment travaillé avec Jean-Paul Rouvrais, Julie Crantelle, Jean Galmiche, Zelda Bourquin… Depuis 2022, il développe également un travail sur les formes in situ, où la lumière s’inscrit dans un espace dont il faut épouser les reliefs préexistants, avec le double objectif de le respecter et de le transformer. Ses derniers travaux dans ce registre : Canines de lait (Charlotte Lagrange, 2022), Ernesto (Sylvain Gaudu et Antoine Gautier, 2025) et Nora s’en va (Emilie Lambert, 2025). En 2025, il jouera dans L’école de la violence faite aux femmes, de Cyril Hebrard Dubreuil d’après Molière, mis en scène par Lucilla Sebastiani et éclairera Nanoulak de Florence Goguel.